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Dans une situation de détresse, apporter son secours est une réaction tout à fait honorable. Dans la mesure où l’intervenant détient des connaissances qui lui donnent assez d’aisance pour appliquer les premiers secours, cette personne agit dans la bonne intention de sauver la vie.

Des lois encadrent le travail des secouristes au moment d’aider une personne en difficulté. «La loi sur les bons samaritains» permet aux secouristes d’appliquer des soins sans craindre de représailles de son bénéficiaire.

“Principe” de la loi du bon samaritain

Article 1471.
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La personne qui porte secours à autrui ou qui, dans un but désintéressé, dispose gratuitement de biens au profit d’autrui est exonérée de toute responsabilité pour le préjudice qui peut en résulter, à moins que ce préjudice ne soit dû à sa faute intentionnelle ou à sa faute lourde.

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Elle protège normalement les secouristes qui font ce qu’une «personne raisonnable et prudente» ferait dans la même situation.

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Au Québec le principe de la loi du bon samaritain, qui protège les secouristes à l’égard des responsabilités financières, a été élaboré pour encourager les personnes à aider les autres en cas d’urgence. Cette loi suppose qu’un secouriste fera de son mieux pour sauver une vie ou éviter d’aggraver les blessures. L’article 1471 du Code civil du Québec exige qu’un secouriste utilise le bon sens et un niveau raisonnable de compétence, et qu’il ne donne que les types de soins d’urgence pour lesquels il a reçu une formation. Elle protège normalement les secouristes qui font ce qu’une « personne raisonnable et prudente » ferait dans la même situation. Par exemple, une personne raisonnable et prudente ferait ce qui suit :

Déplacer une personne uniquement lorsque la vie de cette dernière est menacée.
Appeler les SMU/9-1-1.

Toutefois, ce principe de la loi du bon samaritain ne protège pas nécessairement le secouriste lorsque ce dernier commet une faute grave, adopte un comportement insouciant ou abandonne la personne après avoir commencé à donner des soins.

Ref: Code civil du Québec – Article 1471
Lire également : C-20 – Loi visant à favoriser le civisme

Toutefois, si un secouriste fait preuve d’insouciance, commet une faute grave ou abandonne la personne en détresse au milieu de son intervention sans aucune raison valable, il n’est plus protégé par la loi.
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Suis-je toujours dans l’obligation d’aider?

Dans le cas d’un accident de la route, les conducteurs impliqués dans des accidents ont l’obligation de poser certains gestes comme s’arrêter et alerter les secours si présence de blessés. Selon le site Éducaloi : Si la vie d’une personne est en danger, vous devez lui venir en aide: vous pouvez lui apporter une aide physique, si vous en êtes capable, ou appeler les services d’urgence.

Toutefois, vous n’avez pas à porter secours systématiquement : si l’intervention met à risque votre vie, vous pouvez vous abstenir d’effectuer quelconque manœuvre sur une personne en situation de détresse.

Dans toutes les situations dont vous êtes témoins, vous avez l’obligation d’appeler les services d’urgence, peu importe votre degré d’implication.